En octobre 1938, en couverture de l'Humanité, on pouvait lire cet article:

 

Damien Magnaval,
secrétaire du syndicat des cochers-chauffeurs
a été tué sur le front de l'Ebre.

 

C'est avec une profonde émotion et tristesse que nous venons d'apprendre la mort héroïque sur le front de l'Ebre du secrétaire du syndicat des cochers-chauffeurs du département de la Seine, notre camarade et ami Damien Magnaval.

 Ses compagnons d'armes, les valeureux combattants de la 14ème brigade "La Marseillaise" qui ont inscrit des pages ineffaçables de la lutte des internationaux contre l'intervention fasciste en Espagne en nous écrivant :

"Magnaval, commissaire politique, est tombé en héros à la tête de son bataillon lors d'une contre-attaque de la 14ème brigade contre les troupes italiennes et maures.

"Les chauffeurs de taxis parisiens peuvent être fiers d'avoir formé des militants de la trempe et du courage de Magnaval qui, dès son arrivée à la brigade, gagna la sympathie et l'amitié de tous les volontaires, dont le retour à Paris est attristé par la mort des meilleurs d'entre nous".

Magnaval était né le 17 novembre 1904 à Gourdon(Corrèze).Dès son jeune âge il est à Paris à 19 ans, il est déjà syndiqué aux terrassiers, et nombreux sont ses compagnons de travail qui se rappellent toujours de lui.

En 1929, il devient chauffeur de taxi et prend immédiatement une part active à la vie syndicale et à toutes les luttes corporatives.

La grève générale des chauffeurs de taxi en février-mars 1934 permet à Magnaval d'affirmer ses capacités d'organisateur.

Un an plus tard, la confiance que lui témoignent les syndiqués le font désigner en 1935 comme secrétaire du syndicat.

Au moment de la rupture du Front entre la Catalogne et le reste de l'Espagne, Magnaval part dans les brigades avec un groupe de militants.

L'assemblée générale du syndicat du 22 mai 1938 pour lui témoigner sa confiance et son attachement, par un vote unanime, le maintient à son poste de secrétaire.

Lors de l'offensive victorieuse républicaine sur l'Ebre en juillet 1938, Magnaval, en tête de son bataillon, traverse l'Ebre à la nage et s'installe solidement sur la rive droite. Quelques jours plus tard, il est blessé, il refuse de se faire évacuer et trois jours après il reprend sa place à la tête de son bataillon.

C'est toujours à la tête de son bataillon que, fin septembre, en résistant victorieusement aux assauts des fascistes, il trouva la mort.

La disparition prématurée de Magnaval sera profondément ressentie par le mouvement ouvrier de la région parisienne et particulièrement par les chauffeurs de taxis parisiens.

Dans ces circonstances douloureuses, le conseil syndical adresse à sa famille et à ses nombreux amis l'expression de ses condoléances émues.

Il appelle toute la corporation pour commémorer la mémoire d'un des meilleurs militants  du syndicat à fonder un "Fonds Magnaval", pour venir en aide aux enfants et aux femmes espagnols, victimes innocentes du fascisme et à la mémoire de ceux qui ont fait le sacrifice de leur vie pour la Liberté et la Paix.

                                                                           

                                                                                                                                            Le conseil syndical des Cochers et Chauffeurs de la Seine

 

P.S. Pour commémorer la mémoire de Magnaval, le syndicat des Cochers-Chauffeurs, l'Union des syndicats de la R.P., l'Amicale des Volontaires, vont organiser très rapidement une manifestation."

 

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Avril 1939, le syndicat des cochers-chauffeurs fait graver le visage de Damien sur une plaque de bronze. Lors d’une cérémonie à la mémoire de Damien, cette plaque de bronze sera apposée sur le pignon de la maison familiale le 20 août 1939.

Mais bien vite et ceci pendant toute la période de la guerre, le père de Damien, Adrien dissimula cette plaque…. Le bronze était très convoité par l’armée allemande.

Ce n’est que plus tard, le 9 septembre 1945 que la stèle érigée par les soins de Louis, frère de Damien, sera inaugurée officiellement.

Et depuis toujours, chaque mi-octobre, avec une fidélité sans faille, le syndicat des cochers-chauffeurs, le PCF et tous les amis des environs se réunissent devant cette stèle, à Gourdon-Murat,  pour honorer la mémoire de Damien et de tous ces compagnons volontaires des Brigades Internationales.

 

 

Dernière lettre de Damien à sa sœur Louisette  

 

                                                                                     Front de l’Ebro, le 16 juin 1938

 

Mon cher Adrien, ma chère Louisette,

 

Voilà bientôt deux mois que je suis en Espagne sans vous donner de mes nouvelles. Je vous accorde que c’est un peu exagéré de ma part et vous en demande pardon. Toutefois, n’allez pas croire que je vous oublie, non, je suis infiniment heureux de passer de temps à autre quelques instants avec les chères images que j’ai emporté de vous tous, et j’en suis reconnaissant à mon petit appareil qui entre parenthèses, ici, ne me sert pas à grand chose.

J’espère que vous êtes en bonne santé et je suppose que Colinette est partie à la campagne, ainsi qu’Yvonne sans doute.

J'espère par retour du courrier une foule de détails que, malgré la petite peine que j’ai pu vous faire bien involontairement, vous ne manquerez pas de me donner sur tout ce qui se passe là-bas, sans oublier le travail d’Adrien.

Je ne voudrais pas que vous voyiez dans cette demande autre chose que ce qu’elle comporte, car le moral est excellent et je me félicite à tous points de vue d’être aux Brigades internationales, à côté de nos vaillants camarades espagnols pour combattre contre le fascisme international.

Il me faudrait de longues pages pour vous conter mon voyage dans le détail ; je m’en tiendrai pour aujourd’hui à vous faire part de quelques impressions parmi tant d’autres, dont j’aurai le plaisir de vous entretenir plus tard.

Tout d’abord, le passage des Pyrénées, étape très dure surtout pour des gens peu entraînés comme j’étais moi-même, mais après avoir passé la frontière, il nous était donné d’assister à 2000 mètres d’altitude, à un spectacle vraiment beau, le lever du soleil avec dans le lointain la Méditerranée.

Ensuite on nous a acheminés vers le camp d’instruction. La Catalogne est un beau pays où il doit faire bon vivre en temps de paix mais présentement, la population qui est très courageuse, manque d’une foule de choses de première nécessité ( toujours la non-intervention qui n’en a plus pour longtemps j’espère). Le 1er mai nous avons défilé dans Olot, jolie petite ville catalane dont la municipalité avait organisé, avec le concours des organisations Front populaire, une manifestation en l’honneur des Brigades internationales : un grand meeting eut lieu dans les arènes où nous pûmes entendre André Marty qui… comme l’inlassable lutteur qu’il a toujours été et qui , connu du peuple espagnol et catalan dont il est un des plus vaillants défenseurs, fut longuement acclamé ; une cérémonie émouvante  devait clore cette magnifique journée : la remise par la municipalité d’un drapeau aux couleurs de l’Espagne et de la Catalogne avec l’étoile antifasciste, que nous avons juré de conduire à la victoire.

Puis,  par étapes, ce fut la direction du Front : le 11 mai, nous prenions notre premier bain dans la mer sur une petite plage de toute beauté, le 14 j’étais affecté à l’unité à laquelle j’appartiens présentement : la Cie mitrailleuse du bataillon «  Commune de Paris » et le 18, nous montions en position. Certes, à travers toutes ces péripéties, nous avons connu quelques petites misères, mais on se fait rapidement à tout et l’on arrive ainsi à avoir une plus juste appréciation des choses .

Je suis avec des camarades, des «  tordus » comme on dit ici, qui ont en vu de toutes les couleurs et qui, après vingt  mois de combats, ont toujours le mot pour rire, même sous les rafales de mitrailleuses.

En ce qui me concerne, je crois pouvoir dire que pour mon baptême du feu, je ne me suis pas trop mal comporté ; il est vrai que ce n’est qu’un commencement, mais ce qui m’a surtout impressionné, ce sont les rafales de mitrailleuses et le claquement des balles explosives ; inutile de vous dire que l’on n’attend pas le commandement pour se planquer.

Présentement, le secteur est calme et vraiment à certains moments on ne se croirait pas à 200 mètres des lignes fascistes.

J’ai déjà écrit, en collaboration avec les chauffeurs de taxi qui étaient partis avec moi pour le front, une lettre aux camarades du bureau syndical ( ma première lettre que voici devant être pour vous) ; or je n’ai pas eu de réponse. Il est vrai que j’ai changé cinq ou six fois d’adresse et j’ignore si elle est arrivée à destination. Je dois vous dire également que lors de notre affectation, nous avons été dispersés et que je n’ai plus de nouvelles de mes copains chauffeurs de taxi dont j’ignore l’adresse. Peut-être qu’Adrien pourra me donner quelques nouvelles ?

Quelles sont mes préoccupations du moment ? Apprendre à faire la guerre et à savoir utiliser au mieux les armes que nous avons entre les mains pour en finir rapidement avec le fascisme en Espagne. Je m’applique également à apprendre l’espagnol.

Quels sont nos besoins ? Nous manquons de beaucoup de choses, mais ici sur le Front , si nous n’avons pas la variété, au mois avons -  nous des vivres en quantité suffisante et si nous avions les armes et les munitions qui nous manquent encore, nous aurions vite donné le coup de grâce à Franco, ce qui du reste ne saurait tarder.

A présent,  les lettres, journaux et colis nous arrivent régulièrement ; presque chaque jour nous avons « l’Humanité » que nous lisons attentivement et qui est une grande chose du point de vue moral.

Je n’ai pas besoin d’argent dont je ne saurai que faire, car il n’y a rien que l’on puisse acheter sur le Front, mais je vous demanderai de m’envoyer de temps à autre des journaux.

Les colis sont toujours les bienvenus et si vous aviez l’intention de m’en envoyer un, permettez-moi de vous indiquer les choses qui me seraient les plus utiles ou le plus agréable….(illisible) c’est ce dont on est le plus privé ici…gauloises, un paquet de gris, une gitane serait un luxe ; pour se mettre sous la dent, un peu de chocolat et des confitures ; j’aimerais bien avoir un bon bout de fromage fort et si possible, quelques morceaux de sucre.

Une petite cartouche en ébonite d’encre Waterman pour mon stylo, ainsi qu’un petit flacon d’alcool de menthe et un tube d’aspirine me seraient un cadeau des plus agréables, sans oublier un petit sachet de bonbons pour les gosses, dès que l’on est à l’arrière.

Voici ce que l’on serait heureux de recevoir, mais surtout, éviter les gros colis, pas trop de choses à la fois et c’est exigible pour plus de garanties par l’intendance du Secours rouge.

J’envoie à Louisette un petit bout du drapeau espagnol ; en attendant la joie de vous lire, je vous envoie mes plus gros baisers. Votre frère qui vous aime beaucoup.

                                                         Damien

P.S. :Je vous prie de faire part de mes amitiés et de mon bon souvenir à tous les amis de là-bas : Maria et Joseph Rivière, à chez…. , à Milou et sa femme, je vais écrire à mon ….J’oubliais de vous dire que je me propose d’écrire à mes parents et je compte sur vous pour qu’ils n’aient pas de peine à cause de moi. Si la Colinette n’était pas à la campagne, embrassez-la fort pour moi. Je vous prie de me donner des nouvelles de mon filleul.

MAGNAVAL Damien, 494 Secours rouge international 494

Plaza Altazano Barcelon( Espagne)

 

Discours de Rol Tanguy en 1988 :

 

Si il y a une commémoration qui a été plus marquante que d'autres c'est bien celle qui eût lieu en 1988. Ce jour-là le colonel Rol-Tanguy parlait de son compagnon Damien Magnaval.

Voici un large extrait de son discours .

"En ce moment toutes nos pensées vont au souvenir d’un militant  ouvrier exemplaire, responsable syndical d’une vaillante corporation parisienne, ‘les Chauffeurs de Taxi ‘, qui chaque année rendent hommage à sa mémoire, à Damien Magnaval.

Responsable syndical, militant communiste, il en avait les qualités, acquises dans les rangs de son parti….

« Éducateur et formateur d’hommes, de patriotes, de cadres de l’héroïsme français ! »  disait Aragon

Au delà des luttes en France, qui aboutirent en 1936 à la victoire du Front Populaire, Damien était sensibilisé, alerté par le danger des menaces hitlériennes, contenues dans le livre de Hitler ‘Mein Kampf’ qui disait sans détour «  L’ennemi à abattre, c’est la France ! »

Et pour que nul n’en ignore, M.Thorez lisait des passages entiers de cette bible hitlérienne, à la tribune même de l’Assemblée Nationale !

On sait que nos gouvernements d’alors, les Daladier et les Bonnet , n’en tinrent  aucun compte et que leurs capitulations successives devant Hitler et Mussolini, de mars 1936 à septembre 1938 à Munich, firent perdre un à un tous ses alliés à la France, qui se trouva pratiquement isolée lorsque Hitler l’attaqua en mai 1940.

C ‘est bien d’abord pour joindre le combat à la parole, pour préserver la France de la guerre, pour faire la preuve que le fascisme – fauteur de guerre – pouvait être dissuadé de déclencher la deuxième guerre mondiale, que des patriotes comme Damien Magnaval, sont partis se battre en Espagne. Combattre aux côtés du peuple espagnol pour sa liberté et pour la nôtre.

Damien Magnaval fut de ceux qui se levèrent avant le jour…..

 

J’ai bien connu Damien, commissaire de compagnie au Bataillon « Commune de Paris » de la 14ème Brigade Internationale « La Marseillaise » dont j’étais le commissaire….

Commissaire politique, pour nous, c’était revivre, dans cette responsabilité, l’épopée de la Grande Révolution Française, la légende des Commissaires aux Armées de la Première République désignés par l’Assemblée législative de 1791-1792, alors seule mandataire de la souveraineté nationale.

Les Commissaires aux Armées étaient eux, investis de pouvoirs illimités, placés aux côtés de généraux ou chefs.

Ils devaient en gagner la confiance, les seconder mais aussi étudier leur conduite et surtout, fraterniser avec les soldats, de veiller à leurs besoins, être pour eux des pères ou des amis, inculquer par leur exemple la discipline librement consentie…

L’Armée du Rhin manquait de chaussures…. Saint-Just en une journée fit déchausser tous les bourgeois de Strasbourg….

Et à Landau, il marchait le fusil à la main, à la tête des Volontaires.

 

Certes nous n’avions pas, dans les Brigades de l’armée Républicaine Espagnole, les pouvoirs des Commissaires aux Armées de la 1ère République Française…

Mais à tous les échelons, de la Brigade aux sections, nous devions veiller à l’élévation du moral, à la flamme révolutionnaire qui nous avait entraînés en Espagne.

Nous devions être attentifs aux conditions matérielles, nourriture, hygiène…conforter la discipline par l’explication des buts démocratiques, pour le peuple espagnol, pour la paix mondiale, buts fixés par le gouvernement de la République.

Etre des adjoints attentifs du commandement et aux combats se porter aux points décisifs, dans l’offensive comme dans la défensive.

Ce rôle Damien Magnaval l’a rempli avec courage et intelligence, un don total de lui-même….jusqu’au sacrifice suprême.

 

J’ai vu d’abord son bataillon ‘La Commune de Paris’ franchir l’Ebre le 25 juillet 1938,  ce fut le seul bataillon qui réussit cette nuit là le franchissement du grand fleuve espagnol.

Pour mieux assurer le succès de l’offensive générale de l’armée de l’Ebre, la 14ème brigade attaqua........plusieurs heures avant l’offensive générale….

Si vous allez en Espagne, sur l’Ebre, entre Tortosa et Amposta, se trouve un village Compredo, c’est là que combattit la ‘Commune de Paris’ et Damien Magnaval.

Il fut de ces rescapés d’une action, qui avait attiré en ce point du fleuve, les réserves franquistes et assuré le succès de l’offensive républicaine.

Franco mit 100 jours pour reconquérir le terrain repris en 5 jours par les Républicains.

Et ce fut la dure, acharnée action défensive - de la Sierra Cabales – pour la 14ème Brigade, pour ses bataillons, dont la Commune de Paris.

Si vous allez à Gandesa, ville peu éloignée de Mora de l’Ebro, vous pourrez  voir se profiler sur l’horizon les puissants contours de la Sierra Cabales, position défendue par la 14ème Brigade en septembre 1938.

Pour nous en déloger, Franco, grâce aux avions, aux canons, aux munitions fournis par Hitler, n’y réussira qu’en octobre 1938.

J’y suis retourné depuis, j’ai parlé avec un paysan espagnol, lui ai désigné les positions que nous avions défendues…..il ne voulait pas croire qu’il avait devant lui un des survivants de ces combats. Il a dit en espagnol…  « es un milagro… »….c’est un miracle !

Il ajouta « des ruisseaux de sang coulaient dans les sierras »…..

Déjà la légende populaire !

Commissaire de compagnie, Damien fut à la hauteur de ses responsabilités….

C’est le 21 septembre, la veille de la relève définitive des Brigades des Fronts d’Espagne, qu’il fut tué, fidèle au mot d’ordre des commissaires :

le premier à avancer……le dernier à reculer.

 

La mémoire et le souvenir des combattants des Brigades sont honorés en Espagne.

A chacun de nos voyages depuis la mort de Franco en 1975, nous les survivants, recevons l’hommage et l’expression de la reconnaissance de nos anciens frères d’armes et en particulier de la jeunesse espagnole, qui connaît l’épopée extraordinaire des Brigades Internationales et nous témoigne un respect chaleureux et de bon aloi.

Au cimetière de Fuencarral près de Madrid les tombes de nos frères sont entretenues et fleuries.  Oui la belle figure d’un Damien Magnaval a toute sa place parmi nos héros, pour qui la vie ne comptait que pour défendre la liberté, la liberté qui ne connaît pas de frontière.

C’est bien grâce à l’exemple d’hommes comme Damien, notre frère, que nous avons continué le combat dans notre résistance, pour la libération, et là nous avons retrouvé tous ceux, rescapés des Brigades, et à leur côté, nos camarades républicains espagnols.

Il n’est pas une région de France, et d’abord Paris, qui ne les aient comptés parmi leurs défenseurs et leurs libérateurs ! Honneur à eux !

De nos jours une aube nouvelle se lève ! Elle est portée par des années de combat et des milliers de sacrifices, tous donnés pour que la guerre soit mise hors la loi universelle.

Aujourd’hui on parle de la paix avec assurance, on prend des mesures concrètes.

Des armes sont détruites avant d’avoir servi. Un début qui est le fruit d’une bataille soutenue, persévérante de toutes les forces de paix dans le monde.

(………………………………..)

La Paix………….ce bien le plus précieux des hommes !

Et dans cette tâche universelle, ceux qui sont tombés, avec au cœur cet espoir, d’une Paix enfin triomphante, comme Damien Magnaval …..Oui comme l’a dit le poète :

« Les morts sont des vivants toujours présents à nos combats »

 Voir aussi :

Damien Magnaval et la bataille de l'Ebre (1938) ...