Hommage rendu à Valencia aux frères Almudever

 

 

Vincent né le 6 juillet 1917 à Narbonne,
Joseph né le 30 juillet 1919 à Marseille,
sont venus à Valencia et à Alcasser où les Mairies reconnaissantes ont tenu à honorer solennellement ces deux Républicains.

REMERCIEMENTS

REMERCIEMENTS

De nombreux messages de condoléances continuent de parvenir après le décès de notre amie et camarade Lise LONDON, Présidente d’honneur de l’ACER.

Très touchés par ces messages et toutes les marques de sympathie et d’amitié venus  de France et de l’étranger, et dans l’impossibilité de répondre à tous ces témoignages, sa famille et l’ACER vous prient de trouver ici l’expression de leur profonde reconnaissance et de leurs sincères remerciements.

Vous trouverez, en cliquant sur le lien, ci-dessous, d'autres photos de la cérémonie qui nous ont été adressées par plusieurs participants que nous remercions également.

Album photos, obsèques de Lise London

De la "guerre civile"?

De la "guerre civile"?


Les historiens devraient-ils bannir de leur langage le terme de "guerre civile", à propos du conflit espagnol (1936-1939)? Pourquoi prononcer des injonctions de l'extérieur? Ne vaudrait-il pas mieux laisser les historiens, même s'ils n'ont pas le monopole de l'histoire, réfléchir, c'est leur travail, sur l'élaboration, l'actualisation, des concepts historiques? Le débat est toujours préférable à l'anathème.

Nombre d'historiens, parmi les plus progressistes et les plus reconnus, Tuñon de Lara, Pierre Vilar, Paul Preston, Angel Viñas, Josep Sanchez Cervello, etc., utilisent le terme de "guerre civile". Ils ont pourtant peu suspects de révisionnisme.

Si le travail de l'historien et celui des associations mémorielles sont complémentaires et peuvent s'enrichir mutuellement, reconnaissons à chacun sa spécificité.

En ce qui me concerne, je préfère utiliser le terme de "Guerre d'Espagne". Cependant, dans les régions où le coup d'Etat échoua face à la détermination des populations républicaines, durant les premières semaines, on peut parler de "guerre civile". Le "golpe" initial ne concerna au départ qu'un secteur de l'armée, une partie importante des officiers de grades intermédiaires.

Ce fut l'intervention massive d'Hitler et de Mussolini qui transforma le conflit en affrontement fascisme /vs/ antifascisme. Cette ingérence fut déterminante, et donna à la guerre une dimension internationale. Donc, en défendant Teruel, c'est aussi Paris que les Républicains défendaient, même si la majorité des "non-interventionnistes", les élites économiques et politiques, feignaient de ne pas en avoir conscience. Elles préféraient en réalité Franco, Hitler et Mussolini à la "révolution".

L'affrontement prit également, en Espagne comme ailleurs, un caractère de classe: les factieux voulaient anéantir le prolétariat, les ouvriers agricoles, les syndicats... pour empêcher tout retour en arrière. Les déclarations de Franco, Mola, Queipo de Llano... en attestent.

 

Ce que l'on appelle "guerre d'Espagne" recouvre par conséquent des aspects multiples, que l'on ne peut nier ni minimiser, même si le plus important nous paraît être l'intervention extérieure de l'Allemagne nazie et de l'Italie fasciste, alors que les "démocraties occidentales" se drapaient dans une neutralité de façade, dans une "non-intervention" finalement très interventionniste.

 

Jean Ortiz.

Pierre JUDITH, fils de brigadiste nous a quitté

Pierre JUDITH, fils de brigadiste nous a quitté

Delphine JUDITH sa fille, Liliane POIRRIER sa compagne ont la douleur de nous faire part du décès
de Pierre JUDITH, fils de brigadiste espagnol et adhérent fidèle de l'ACER.
Les obsèques ont eut lieu le mercredi 27 juillet 2011 au crématorium du Père Lachaise

Maternité d'Elne, le 25/06

 

Belle et forte journée hier à la Maternité d'Elne, organisée par Dame avec le soutien de la ville et son maire Nicolas Garcia, qui promeut un gros travail de mémoire...J'ai fait une conférence sur "les enfants volés par les franquistes"...Je n'ai pu rester pour Port-Vendres car je devais ramener à Toulouse le chanteur "Comunero" et Dominique Gautier à Pau.

Jean ORTIZ