Hommage aux fusillés de Châteaubriant

 

Carrière des fusillés 23 Octobre 2011 15 h 7000 personnes

 

A Nantes, le lundi 20 Octobre 1941, au matin, près de la cathédrale, un commando de la Résistance
communiste, auquel participait Spartaco Guisco un ancien « d’Espagne » de
 la 14e brigade, exécutait le chef de la kommandatur de Nantes, le lieutenant-colonel Karl Hortz.

Le 21 Octobre 1941, le général Von Stülpnagel, commandant militaire en France, annonce par voie d'affichage :
"En expiation de ce crime, j'ai ordonné préalablement de faire fusiller cinquante otages..., cinquante autres otages seront fusillés au cas où les coupables ne sont pas arrêtés d'ici le 23 Octobre 1941, à minuit...".

Deux jours plus tard, quarante-huit otages étaient fusillés par les nazis en représailles aveugles à cette exécution.
Seize otages furent fusillés au terrain du Bêle à Nantes, cinq autres au Mont Valérien à Paris et vingt-sept dans la carrière de la Sablière, à Châteaubriant. Le plus jeune avait 17 ans, il s'appelait Guy Môquet.

 

Ils étaient tous syndicalistes ou communistes, arrêtés par la police de Vichy.

 

Ce 22 octobre 1941, ils sont livrés aux nazis et abattus en représailles de l’exécution du colonel allemand.

 

Parmi eux, Jean Grandel maire de Gennevilliers aux élections de 1934 et conseiller général de la Seine, Ancien secrétaire de la Fédération postale unitaire et secrétaire de la Fédération réunifiée. Il s’engagea le 24 février 1937 dans les Brigades Internationales en Espagne et participe  à l’organisation d’un service postal militaire, le Servicio central de correo de las brigadas internationales.

Capitaine Jean Grandel dans son bureau à Albacete

Ces idéaux et ces espoirs de liberté, de démocratie, de justice sociale et de fraternité, commencé en Espagne pour défendre la République, se sont poursuivis en France.

Ces idéaux et ces espoirs de liberté, de démocratie, de justice sociale et de fraternité, ce sont aussi les nôtres aujourd’hui. Ils n’ont que faire du temps qui passe et ils ne connaissent pas de frontières.

C’est l’héritage qu’ils nous ont légué.